Arrivée en France, le changement est radical. Plus de communauté, plus d’échange, plus de transmission. Awo se souvient plus particulièrement d’un évènement récurrent. Elle nous confie:
“J’ai été interpellée et très marquée par la réponse trop souvent faite aux parents de jeunes enfants en salon de coiffure : « défrisez-lui les cheveux ». Pourquoi un enfant aux cheveux crépus ou métissés ne peut pas apprendre à les aimer et être libre plus tard de leur donner l’aspect qu’il souhaite. Pourquoi faire croire aux enfants, dès le plus jeune âge, que leurs cheveux ne sont pas acceptables.”
Elle se décide, dès lors, à proposer des ateliers pour aider les parents ainsi que les adultes à apprendre à adopter la bonne routine capillaire. Plus tard, elle lance la gamme de cosmétique, avec comme ligne de conduite, des produits qui répondent avant tout aux besoins des cheveux des enfants, sans oublier les parents. “Nous sommes la première référence pour nos enfants. Je veux au travers de cette gamme permettre aux parents d’avoir une interconnexion avec leur enfants et peu importe l’origine culturel de l’un ou l’autre parent. Avoir des produits qui s’adaptent à tous les membres de la famille. Des produits qui répondent à un besoin et non à une origine (comme démêler les cheveux, hydrater les cheveux ou la peau, on peut tous en avoir besoin). Mais aussi des produits faciles à utiliser pour rendre la routine simple dans cette société ou on a de moins en moins de temps.” dit-elle.
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